Saint Sebastien, le nouvel album de France de Griessen

Après la controverse sur Facebook liée à la pochette, il est grand temps de parler de la musique de cet album!

Saint Sebastien, c’est quinze titres, qui alternent entre langue française et langue des frères Gallagher. Un album éclectique, qui va du folk et du blues des premières chansons en faisant de nombreux crochets vers des sonorités beaucoup plus rock, voire un peu punk. Quelque chose d’en tout cas assez différent du précédent album, Electric Ballerina.  Pour autant, dans ce nouveau disque, point de riffs hyper saturés ou de dizaines d’effets. La musique de France de Griessen est pure, quasiment sans artifices. Certes, on trouve des effets ça et là, mais rien n’est superflu. Les guitares jouent à l’ancienne, la batterie tape juste ce qu’il faut, dans une alchimie et une harmonie parfaite.

Aux commandes de l’album, enregistré aux Studios G de Brooklyn par Alexis Berthelot, et édité chez  Unibrows United/Teen Machine/Rue Stendhal/Editions SidoMusic , on trouve François Maigret, plus connu sous le pseudonyme de Shanka, ex des No One is Innocent, et désormais membre de The Dukes, qui, outre la réalisation, a également co-composé les chansons. Un enregistrement qui a incité France de Griessen à rédiger un carnet de bord.

France de Griessen avait pris le personnage de Saint Sébastien, martyr catholique, pour donner son nom à ce nouvel album. On y retrouve des chansons ayant pour thème l’abandon (Agneau mystique), mais aussi la présence et l’absence (Skin and Stone, Les oiseaux), ou encore l’amour perdu (I thought i had).

Petite particularité, sur cet album, la chanson intitulée Guitar Decay, seul instrumental de cet opus, véritable symphonie qui monte en puissance au fil du morceau, avant de réatterrir doucement et d’ouvrir la porte au morceau suivant. C’est dans un véritable voyage musical que nous emmène France de Griessen, démarrant lentement par le morceau Skin and Stone, dans une sorte de blues hypnotique, porté par la voix douce de l’artiste et les riffs simples et entêtants de cette chanson, avant de monter progressivement en puissance avec la folk-rock de Honey Lake puis nous emmenant sur les territoires du rock pur et dur, tantôt flirtant avec le punk romantique, tantôt s’approchant de l’indie-rock.  Le dernier titre, Little Walls, boucle cette escapade d’un peu plus d’une heure comme elle avait commencé, avec un morceau délicat, un peu planant, à l’esprit folk.

France de Griessen nous livre ici un album personnel et touchant, empreint d’une certaine forme de pureté, dans les sons, avec ce retour des guitares au son old-school et ces arrangements sans effets superflus, mais aussi dans les textes, ou l’artiste se livre sans artifices.

Tracklist:

Skin and stone
Honey Lake
Les oiseaux
Queens and Kings
Je ne saurais
Sebastian
The veil of the stars
Swan
I thought I had
Guitar decay
Coeur merveilleux
Agneau mystique
Looking for Gold
Choose again
Little walls

A noter que l’album sort en version digipack: il contiendra un livret de vingt pages comportant les textes écrits à la main, ainsi que des aquarelles et dessins réalisés par France de Griessen.

Pour vous faire patienter jusqu’à demain, la rédaction des Insouciants vous propose de découvrir le clip de Looking for Gold , réalisé par Benoît Lelièvre.

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