Le nouvel album de Nosfell, Amour Massif dans les bacs le 10 Mars !
Nosfell est un jeune homme originaire d’Île de France leader du groupe éponyme aux coté du violoncelliste Pierre Le Bourgeois et du batteur Orkhan Murat. En 2004 sortait Pomaïe Klokochazia balek premier album de Nosfell où l’on découvrait le « Klokobetz », langue mélodique et mythologique qu’il avait entièrement inventé provenant du lointain pays de Klokochazia d’où il viendrait. Fin 2006 suivait Kälin bla lemsnit dünfel labyanit, deuxième opus plus sombre que son prédécesseur où le chanteur posait pour la première fois sa voix en français sur deux titres. S’en suit l’album éponyme à l’artiste en Juin 2009 qui clôt le cycle d’histoire de Klokochazia dans un univers plus rock et mélodique où Daniel Darc fut invité sur le titre La Romance des cruels et Josh Homme (Queens Of The Stone Age), Brody Dalle (la femme de Josh) et Alain Johannes (producteur de l’album) sur Bargain Healers.
Mais Nosfell a su se faire un nom et séduit le public notamment en première partie de Tryo à l’Olympia, au Parc des Princes toujours en première partie mais cette fois-ci des californiens Red Hot Chili Peppers ou encore dans différents festivals, les Vieilles Charrues, Rock en Seine, Indétendance, et même le Printemps de Bourges en 2004 où il obtient le prix « Attention talent scène ».
Aujourd’hui Nosfell revient avec Amour Massif dont la sortie est prévue pour le 10 Mars. Entièrement composé par le chanteur à qui l’on doit la plupart des arrangements il a été enregistré avec le multi-instrumentaliste Thibault Frisoni et le batteur Etienne Gaillochet. On doit également l’écriture de certains textes à Dominique A et Dick Annegarn, et contrairement au précédents opus le langage inventé par Nosfell, le Klokobetz apparaît uniquement dans l’introduction et la coda, le reste étant chanté en français et en en anglais, ce qui est une grande première pour l’artiste qui se livre ainsi à l’auditeur ne se cachant plus derrière un personnage. C’est un bel ensemble sur le thème de l’amour et ne partez pas en criant « ah non l’amour beurk… » parce que vous allez manquer quelque chose. Ce sont des chansons amoureuses que Nosfell nous offre, dans une ambiance parfois blues, rock ou encore pop. Le chanteur se plait à des variations de la voix passant du grave à l’aiguë comme dans Cannibal soutenue par quelques percutions et cuivres permettant une belle envolée se terminant sur des claquements de mains. Même si la mer ne dit rien, écrit par Dominique A est un morceaux plus pop que les précédents écoutés où l’on retrouve à nouveau des cuivres, mais aussi une guitare électrique amenant un rythme entêtant tout comme son refrain presque susurrer à l’oreille, tel la délivrance d’un secret. Rubicon quant à lui est certainement le titre le plus rock que nous vous présentions lors de la sortie du clip, l’univers découvert par les images nous permettant de nous plonger dans la chanson. Rainbowed est une chanson dansante Pop/rock qui n’est pas sans nous rappeler ce que peut faire Yodelice, semblant taillée pour le live. Dans l’ensemble l’écoute laisse à l’auditeur un sentiment d’évasion et de découverte de soi autant adulte qu’adolescente en passant à travers plusieurs genres et rythmes de musique permettant ainsi d’atteindre une grande palette de public.
Voici le clip Rubicon réalisé par Stéphane Crivot et Marc Cortès en attendant de pouvoir vous procurer l’album :
Concerts à venir :
20 mars : L’espace des Forges – Forges-Les-Eaux
26 mars : La Maroquinerie – Paris
05 avril : Festival Chorus des Hauts-de-Seine – Paris
25 avril : Festival le Printemps de Bourges
14 mai : La Laiterie – Strasbourg