19h – Catherine Durand
Le Pub Rickard’s est l’endroit tout indiqué pour la pop atmosphérique et intimiste de Catherine Durand, qui fait carrière depuis 1998. Le multi-instrumentiste Marc Papillon-Ferland accompagne Catherine Durand. Le public est entassé aux abords de la tente. On peut savourer sa voix douce, sa belle plume, ses compositions touchantes. Elle offre une magnifique version de Cœurs migratoires, qu’on espérait entendre. Elle ne néglige pas des chansons moins tranquilles, par exemple, Point de départ de son dernier album datant de 2012, Les murs blancs du Nord ou Peine perdue qui se retrouve sur Cœurs migratoires (2008). Elle joue également une nouvelle chanson«Tim Burtonesque» , Toits de pierre, en disant qu’elle ne profite pas seulement de l’été pour faire des barbecues, mais qu’elle écrit aussi des chansons ! Elle entraîne aussi la foule à taper des mains sur l’entièreté de Le temps passe et cela s’avère être un beau moment.
20h – David Giguère
En plus d’être chanteur, David Giguère est aussi acteur. Donc, la scène, ça le connait. Il captive à tout coup, il attire l’attention. Il arrive sur la scène Ford avec des lunettes fumées sur la poignante Tuons nos enfants et le public, en grande partie féminin, s’extasie. Il présente les pièces noires et planantes de Casablanca et quelques pièces de Hisser Haut (comme l’Atelier). Une heure qui passe sans qu’on la voie défiler. On adore. La Pornographie, premier extrait de l’album, ainsi que La Noyade obtiennent des réactions très positives. David Giguère en profite pour tester Aimer aimer pour savoir s’il s’agit du tube de l’été ! Ayant aussi d’autres projets (Kroy, Milk&Bone), Camille Poliquin est géniale aux chœurs et au piano.
21h – Sans Sebastien
Il y a Loco Locass qui joue en même temps, alors il y a peu de gens à la scène LaPresse+. Les absents ont toujours tort. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent, parce que les Parisiens de Sans Sebastien nous font l’amour ! Il y a une légère brise, mais Cyril Brière, Nicolas Magenham et leur invitée spéciale, Laurence Guatarbes, apparaissent vêtus de boxers et d’une jupe à paillettes. L’effet de surprise est réussi chez les spectateurs pour ce premier de deux concerts. Pendant une heure, ils exécutent des chorégraphies robotiques ou yéyé – c’est selon – sur leur électro-pop sucrée, coquine et enivrante (Sous ma jupe, Champagne…). Laurence Giroux-Do de Le Couleur vient reprendre État de choc de Chiffon, une vieille chanson new wave québécoise des années 1980. Pour ne pas qu’on ne soit «trop excités (…) parce qu’il y a d’autres concerts», ils nous jouent une «berceuse» pour conclure leur set. Leur manie de parler de sexe fait penser aux phrases osées de Pierre Lapointe ! On prend notre pied !
22h – Frànçois & The Atlas Mountains
On s’attendait à quelque chose de plus introspectif, ayant comme référence les ballades raffinées, denses et les chansons pop avec des arrangements tropicaux de Piano Ombre. Au contraire, ils mettent le feu sur scène Loto-Québec, des versions beaucoup plus rock et sautillantes. Le public est calme au départ, sans doute par méconnaissance du groupe, mais il s’est finalement déchainé à la fin. François Marry s’est même permis de venir faire tournoyer sa guitare ou de prendre ses aises sur le devant de la scène. C’est leur deuxième visite au Québec et ils ont aussi fait la première partie de Fauve le 21 juin. On espère les revoir bientôt, car ce concert est vraiment un coup de cœur.
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