Vendredi 13 Juin, nous sommes allées à la rencontre de Fergessen avant qu’ils ne nous présentent leur nouveau spectacle.
David nous savons que tu as fait parti de Pow Wow, comment en es-tu arrivé à Fergessen ?
David : Ha ! La réponse serait plutot comment je suis arrivé dans Pow Wow ? (Rires) Parce qu’en fait, Pow Wow dans mon parcours, on va dire que c’est presque l’erreur de parcours, le truc qui n’aurait jamais du arriver, mais c’est arrivé c’est super et j’en suis ravi ! J’en suis vraiment ravi parce que ça a été une expérience inattendue et super enrichissante. Alors qu’en revanche Fergessen quelque part, ça faisait longtemps qu’on en parlait avec Michaëla. On a mis du temps à se jeter tous les deux dans le bain…
Michaëla : (rires) Même dans le lit cela dit !(rires)
David : Et puis finalement… (rires) Et puis finalement, bah voilà quoi. Je suis resté avec Pow Wow pendant 5 ans à peu près. J’ai fait un album avec eux, on a fait deux tournées, en parallèle ça faisait plusieurs années que je travaillais tout seul aussi, j’ai fait deux albums auto-produits et quand Pow Wow c’est terminé j’étais aussi un peu à bout de souffle par rapport à mon projet solo tout ça. Et là on c’est dit avec Michaëla que ce serait le bon moment parce qu’elle était au taquet et du coup on c’est dit là c’est le moment de commencer Fergessen.
D’ailleurs pourquoi avoir choisi le nom Fergessen ?
Michaëla : Oh c’est anecdotique en fait mais ça vient de l’Allemand, d’un verbe qui signifie « oublier, s’emporter » enfin pronominal mais c’est un nom qu’on a choisi plus pour son « son » que pour son sens. En fait il se trouve que je suis traductrice parallèlement à la musique, plus pour très longtemps mais….
David : Tu étais…
Michaëla : Depuis ses dix dernières années j’étais traductrice et donc je traduis l’Allemand et l’Anglais et j’ai essayé d’apprivoiser David, de l’aclimater à langue Allemande. (Rires)
David : Elle me sussurrait des poèmes dans le creux de l’oreille… (Rires)
Michaëla : Voilà, pendant que je révisais sur mes études et tout ça, je lui disais des trucs en Allemand et il m’a dit « ouai c’est vrai que c’est pas toujours si moche qu’on le croit ». Puis le moment venu de baptiser notre projet à peu près au même moment qu’il te décrivait là, euh parce qu’il faut toujours mettre un nom sur les choses, bah on savait pas, on trouvais rien en Français, on avait pas spécialement envie d’un truc anglo-saxon pour la connotation et donc il me dit « bah tient pourquoi tu ne ferais pas une liste de mots Allemands tant qu’à faire puisqu’on en est là » (rires) et puis du coup j’ai mis des mots qui sonnaient. Je ne me suis pas souciée de leur signification.
David : Et là j’ai vu Vergessen. Je me suis dit « putain Vergessen ça sonne ! Il suffit juste de remplacer le V par le F pour que tout le monde puisse le prononcer correctement. »
Michaëla : Ce qui n’est toujours pas le cas de toutes façons.
David : Voilà, puisqu’on a encore beaucoup de gens, même s’ils voient le nom écrit ils se disent « Fergusson » ou euh ….
Michaëla : « Fregussen » !
David : En tous cas voilà quoi, on en est arrivé à choisir ensemble ce nom.
Michaëla : Puis une fois qu’on l’a vu écrit, tel qu’il est écrit maintenant ça ne signifie plus rien donc tant mieux, ça nous appartient…
David : C’est notre nom de famille quoi !
Michaëla : Voilà c’est un peu ça ! Et puis, tel qu’on l’a vu écrit on a trouvé le mot équilibré, ça nous a plus voilà.
L’enregistrement de votre premier album « Les Accords Tacites » c’est déroulé en 2009, mais la sortie nationale a eu lieu en Janvier 2011 pourquoi c’est il écoulé autant de temps entre les deux ?
Michaëla : C’est une très bonne question !
David : ça c’est toujours le problème quand tu n’es pas maître de la situation. Des dates de sorties appropriées, la promotion, comment l’album est reçu par la presse, les finances du label, y a tout un tas de facteur comme ça qui rentrent en ligne de compte et tout ça mélanger a fait que… A tord d’ailleurs, nous on pense avec le recule qu’on aurait du sortir cet album bien avant, puisque effectivement il était terminé fin 2009.
Michaëla : Il y a eu un an d’attente, où il ne c’est strictement rien passé.
David : Voilà. C’est une des raisons, c’était les prémices de nos désaccords avec le label et les raisons pour lesquelles…
Michaëla : On l’a quitté ensuite !
Dans Far Est on peut écouter The Wind, texte de Robert Louis Stevenson, pourquoi avoir choisi cet auteur ?
Michaëla : ça aussi c’est une très bonne question !
David : ça pareil, c’est Michaëla qui m’a fait découvrir.
Michaëla : Stevenson ça a été un coup de foudre en fait, justement dans le cadre d’une traduction que je faisais. Je sous-titrais un documentaire et j’ai entendu un…euh… je devais sous-titrer une vielle femme qui récitait un poème comme ça, spontanément, qui m’a émue aux larmes tellement la situation était belle. Ce poème était sublime quoi, ça m’a vraiment profondément émue parce que ça sonnait, c’était beau, c’était fin. Et du coup bah il a fallu que je cherche le texte original et puis éventuellement une traduction officielle, c’est la procédure, et donc j’ai cherché et j’ai découvert qu’il s’agissait en fait d’un recueil de poème de Stevenson qui s’appelle » Child’s garden of Verses » – « Jardin de poèmes pour un enfant » et du coup je me suis procurée le bouquin en me disant » tient ça m’intéresse ! » et je l’ai acheté dans l’édition bilingue et d’ailleurs on le trouve plus aujourd’hui, on le trouve que d’occasion, je crois qu’il n’est plus édité. Puis j’ai mis le nez dedans comme ça et je suis vraiment tombée amoureuse de cet auteur et je l’ai fait découvrir à David. Pareil, je lui ai lu des trucs il les a lu lui-même et puis un jour on est tombé sur ce texte là et il me dit…
David : » The Wind » j’ai vu The Wind et j’ai dit à Michaëla « ça c’est une chanson quoi « . C’est foutu comme une chanson, c’est écrit comme une chanson, tout sonne…
Michaëla : La structure, la métrique…
David : Et puis là, voilà, j’ai sorti la guitare, ça nous a pris cinq minutes et la chanson est née comme ça… pour une fois… (rires).
« … Avec les gens qui travaillent de près avec nous on essaie comme ça d’avoir un rapport humain. »
Comment vous est venu l’idée d’intégrer un spectacle graphique dans vos concert et la rencontre avec Julien Cuny ? Est-ce pour un projet de DVD ?
David : On aimerait bien que ce soit un projet DVD, pour l’instant c’est un projet, donc on sait pas encore à quoi ça va aboutir parce qu’une fois encore il y a des tas de facteurs, financier, d’organisation, donc on va voir. En tous cas, on a rencontrer Julien il y a maintenant un peu plus d’un an et on a flashé artistiquement sur ce qu’il faisait, et à priori lui a aussi aimé ce qu’on faisait. Et puis on c’est dit que ce serait hyper cool de bosser sur un clip déjà. On a bosser sur un clip on était hyper content du résultat et là on c’est dit que ce serait quand même super dommage de ne pas en faire d’autres tant que l’envie était là tant qu’on avait les idées qu’il fallait et à la base l’idée c’était justement une idée forte, une journée de tournage et une journée de montage et surtout que ce soit créatif et essayer de créer vraiment un univers graphique autour de notre musique. Et comme ça a bien fonctionné, que Julien a d’autres cordes à son arc et bien de fil en aiguille on en est arrivé à lui ouvrir les portes de Fergessen en live pour qu’il soit sur scène avec nous pour illustrer le concert.
Michaëla : C’est qu’au début en fait on c’est connu autour de la vidéo, donc on a vu d’abord ce qu’il savait faire en vidéo puis après on a réalisé ensemble quatre clips et après il a travaillé sur le clip Les Palpitants qui est tout en 3D donc il a réalisé l’animation. Puis on est devenu ami et on a découvert tout ce qu’il fait aussi en parallèle, dessins, illustrations, peintures, … Effectivement c’était tellement riche, tellement intéressant qu’on c’est dit il faudrait qu’on aille peut être un peu plus loin encore et voilà, on a fait un test au mois de Septembre, on en reparlait y a quelques jours, à Strasbourg il était programmé sur un petit festival indépendant où il devait intervenir en tant que dessinateur avec sa palette graphique et puis du coup il nous a proposé de venir le rejoindre et qu’on essaie de faire un truc ensemble et c’était les prémices finalement de ce projet. Et voilà, finalement quelques mois après, ça c’est transposé sur scène, on a vraiment créé ensemble ce spectacle. Mais y a eu beaucoup de spontanéité parce que… On avait au début des idées, un éventail bien plus large d’idée et au fur et à mesure on a resserré techniquement et philosophiquement aussi, parce qu’on a fini par trouver un mode d’emploi une manière de procéder qui correspond tout à fait à l’esprit dans lequel on travaille.
David : Parce que si tu veux depuis euh la conception de l’album Far Est on est vraiment dans une philosophie d’artisanat, d’indépendance et de créativité bien sûr, et quand on travaille avec des gens sur le projet, que ce soit Julien ou d’autres personnes on essaie de se développer ensemble. C’est à dire que voilà, Julien est venu bosser avec nous sur des clips, il y a mis beaucoup de bonne volonté et du coup, pour nous ça nous semblait logique de pouvoir le mettre quelque part en lumière, en valeur et que ça lui apporte aussi des choses et du coup voilà le fait qu’il soit avec nous sur scène aussi ça le met en lumière les gens découvrent en direct aussi son travail et c’est le cas avec les gens qui travaillent de près avec nous on essaie comme ça d’avoir un rapport humain.
Michaëla + David : Que ça aille dans les deux sens !
Lors du Tremplin de la chanson de la MJC Pichon vous rencontriez Oscar Lezar, au mois de mars vous avez fait une résidence avec lui ici, ce soir il vous rejoint sur scène, d’autres projets à venir avec lui ?
David : Bien renseignée !
Michaëla : Ah ouai franchement, super boulot !
David : Peut etre !
Michaëla : Sûrement d’autres collaborations oui. On sait pas on a rien défini. Simplement il y a eu une rencontre humaine et anecdotique aussi parce que Oscar il a joué aux tremplins Pichon la veille, pour nous c’était notre première venue à Nancy, on n’y avait jamais joué avant. Lui il passait le premier jour et nous on était le dernier groupe à passer le deuxième jour donc nous on ne l’avait pas vu et lui nous a vu ! Il est venu nous voir peu de temps après notre prestation, on c’est rencontré dans le couloir, on a bu un coup et il nous a dit » Ah c’est bien votre truc… » et tout… Puis nous on l’a trouvé vraiment très agréable, tu vois comme ça, toute de suite on a senti un bon feeling. On est remonté dans la salle après les délibérations du jury donc cinq minutes après. On se rassoit et là on entend le premier prix qui était le coup de cœur, Oscar Lezar, et en gros on le voit lui monter sur scène, on se dit « bah tien c’est marrant, quelle coïncidence !» et juste après deuxième prix bah c’était nous ! Et on c’est donc retrouvé cinq minutes après sur la scène et on c’est dit y a quand même un signe quoi. Donc on est resté en contact tout au long de l’année jusqu’à ce qu’on finisse par se dire ce serait quand même sympa de faire quelque chose ensemble et la MJC Pichon, dans sa grande ouverture d’esprit, nous a permis de travailler deux jours dans cette salle, juste comme ça pour essayer d’écrire un titre ensemble quoi. En partant de rien, on avait rien préparé, on avait deux jours, on avait la salle, les moyens et la technique et voilà, on a fait ce titre là que vous entendrez tout à l’heure !
David : Et là ce qui est cool, c’est qu’on c’est mis en configuration de répétition. Nous on a un peu l’habitude mais Oscar un peu moins parce qu’il travaille un peu plus avec des machines, un peu plus… enfin c’est une autre façon de travailler et là du coup on la mis dans cet univers de répétition, de rock, et du coup bah on a écris, et composé le titre ensemble, mais on a aussi monté le titre. C’est à dire qu ‘à la fin des deux jours, non seulement le titre était écris et composé mais en plus il tournait, on pouvait le jouer quoi !
Michaëla : Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui ! (rires)
David : Et ça c’est vrai qu’Oscar était super content de ça aussi parce que c’est vrai que lui il a pas l’habitude de ça. Il fait ses instrus après, à part, avec d’autres personnes éventuellement. Donc c’est cool on était vraiment content de cette rencontre, et on est très content du titre que l’on a fait ensemble !
Michaëla : Il va falloir qu’on le rafraîchisse un peu cette après midi parce qu’on a pas pu se revoir depuis…
Vous avez déjà travaillé avec Guillo, artiste Landais, travaillez vous avec d’autres artistes ? Travaillerez vous de nouveau avec lui ?
David : Oh bah oui, là il va revenir. En fait moi j’ai réalisé son premier album et à priori je pense qu’il est content puisque là on va commencer le second. Donc oui.
Michaëla : Et y en a plein d’autres.
David : Bah ça c’est un petit peu grâce à Michaëla, parce que moi j’étais un peu fermé, y a quelques années… (rires)
Michaëla : Il était un peu « Ours »…
David : J’étais plutôt du genre à m’enfermer dans mon studio tout seul pendant des mois entiers. Et euh… Bah raconte c’est ton histoire…
Michaëla : A l’époque où David était dans Pow Wow tout ça, moi j’ai commencé mon projet individuellement de mon coté. J’ai vécu à Londres pendant deux ans et c’est là bas que j’ai commencé à écrire en fait. Quand je suis rentrée, je suis revenue avec quelques chansons… Moi j’avais envie de rencontrer d’autres gens, d’autres auteurs, compositeurs, j’avais besoin de voir où j’en étais, qu’est ce que ça valait, de voir comment bossaient les autres, j’avais des envies de co- écriture, de collaboration et donc je me suis inscrite aux Rencontres d’Astaffort en 2007. J’ai participé à la 26ème session et à cette occasion là donc j’ai rencontré 17 autres auteurs compositeurs avec qui justement le but de ce stage c’était de créer ensemble des chansons sans se connaître, tout ça en cinq jours de création . Donc voilà, cinq jours de créations avec des personnes qu’on ne connait pas du tout, qui ne sont pas forcément dans le même univers. Et donc tout de suite j’ai été baptisé à la co-écriture, co-composition, à l’interprétation de chansons écrites par d’autres et c’est, je crois, vraiment un enrichissement…
David : Et y avait Guillo entres autres…
Michaëla : Et y avait Guillo, y avait aussi un autre auteur compositeur qui s’appelle Syan, et Jérémie Bossone.
David : C’est gens là, après moi j’ai travaillé avec eux du coup. Je les ai enregistré je les ai un peu aidé sur leurs maquettes…
Michaëla : Oui ils ont tous défilé chez nous à Paris après (Rires). Et puis on a tous signé des co-écritures, travaillé les uns pour les autres, donc y a des chansons co-écrites sur les albums des uns des autres. Et on est toujours à ce jour amis et on porte des regards bien veillant sur les projets des uns des autres et tout le monde continu à avancer voilà. Donc forcément y en aura d’autre !
« On a eu de bons retours sur notre projet, des encouragements aussi ! »
Vous êtes partis de Paris après la sortie de votre 1er album pour tout recommencer à zéro, pourquoi avoir choisi les Vosges et non Les Landes par exemple ?
David : Bah en fait, on a sorti un pendule,(rires), et on a suivi les vibrations du pendule et ça nous a mené direct dans les Vosges. (Rires) Voilà, et on c’est dit, c’est beau ici et c’est vrai, les Vosges c’est quand même une région qui est euh…. trop peu connue… et y a plein de gens !
Michaëla : Tant mieux parce que si c’était plus connu y aurait encore plus de monde…
David : C’est vrai ! Mais c’est vraiment une région qui nous a attiré, qui nous a séduite, je cherchais le mot voilà.
En 2013 vous étiez lauréat du projet « Pépinière » Maintenant depuis Mars vous avez un partenariat avec la SACEM, quelle est la prochaine étape ?
David : On a aussi un partenariat avec le 54Tour qui est une aide à la diffusion en fait, ça prend en charge une partie des salaires des artistes, ce qui permet aux programmateurs de prendre moins de risque quand ils programment des découvertes.
Michaëla : Alors la prochaine étape euh… déjà y a eu une étape entre temps c’est ce qu’on a fait à La Nef justement, une nouvelle salle qui a ouvert en octobre dernier à Saint-Dié des Vosges, on a eu un gros partenariat avec eux parce qu’ils nous on permis de créer ce spectacle qui on l’espère nous fera avancer, donc ensuite la prochaine chose ça pourrait être un autre partenariat de ce type sur la prolongation du spectacle on a besoin encore de le travailler, de l’affiner, de le peaufiner. Et puis on a justement ce projet d’enregistrer un album live, et donc un DVD live du spectacle, donc on ne sait pas encore où et quand ce sera et ça va dépendre de plein de facteur et notamment de partenariat qu’on pourrait nous proposer, les subventions qu’on pourrait obtenir …
David : En ce moment on est dessus, les dossiers, le téléphone, les mails, les échanges, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît !
(Rires)
En Lorraine vous avez partagé les scène de Yodelice, Charlelie Couture, et Daran quelles ont été vos impressions ? Y a t-il eu une appréhension vis à vis du public ?
David : Oh une appréhension ? De toutes façons, il y a toujours le trac, l’appréhension, elle est toujours là quoi qu’il arrive quand t’es sur scène. Après simplement, Yodelice, Daran, Charlelie Couture sont des gens qu’on respecte, ce sont des gens respectables, du coup on a juste envie d’être encore plus à la hauteur et on a envie d’avoir une adhésion du public évidemment. Puisque les gens qui se déplacent pour voir ces artistes là, déjà ce sont des gens qui se déplacent en concert et y en a de moins en moins, donc déjà ça c’est respectable, ce sont des gens qui à priori se déplacent pour voir autre chose que des artistes qu’on voit à la tv, donc ça aussi c’est plutôt bien. Donc pour nous c’est un gage de qualité, donc être apprécié par ce style de public c’est encore plus flatteur pour nous et comme ça c’est bien passé les quatre fois, parce qu’on a fait deux fois Yodelice, à chaque fois ça c’est bien passé donc on est ravi ! Les artistes à chaque fois ont été super sympa quoi, ils nous ont bien accueilli, on a mangé avec eux, on a bu des coups, on a pu discuter avec eux.
Michaëla : On a eu de bons retours sur notre projet, des encouragements aussi. On a bien ressenti, d’ailleurs, un certain intérêt pour la démarche que nous on avait choisi d’opter. Dans le cadre de Daran notamment, lui il a la même, c’est à dire que, évidemment on a pas le même parcours donc ça change un peu la donne mais lui aussi il est en indépendance et au moment où nous on a quitté Paris pour venir ici, lui il a quitté Paris pour aller au Québec. C’était marrant de parler de ça, de l’auto production, des avantages et inconvénients, et c’est aussi une chose dont on a parlé avec Yodelice et c’est intéressant il trouvait ça cool, il comprenait pourquoi on avait fait ça. Et puis c’est chouette pour nous. Ça nous procure toujours de l’excitation parce que ça nous permet d’aller jouer dans de très belle salle où l’on est pas forcément programmé seuls en notre propre nom et puis effectivement de pouvoir nous frotter à ces publics différents, enfin ils sont pas différents. C’est LE public. Il ne nous fait pas peur il nous excite mais en fait les gens sont gentils et ça prend du temps de comprendre ça mais ils sont là, ils ont envie de kiffer, ils ont envie de spectacle, ils ont envie rêver, d’émotion…
David : Comme nous !
Michaëla : Exactement comme nous voilà ! Donc voilà c’est simple.
Un mot pour les lecteurs ou pour nous?
Michaela : Deja merci à vous !
David : Oui, déjà, d’être venues à nous ! Et puis bah les lecteurs, euh je dirais….
Michaela : Continuez à lire !
(Rires)
David : C’est ça, continuez à lire ! Et continuez à lire justement autre chose que ce qui paraît évident, continuez à regarder autre chose et à écouter autre chose que ce qui semble évident, voilà, et puis euh à bientôt, j’espère qu’on aura l’occasion de les croiser tous ces lecteurs sur scène !
Michaela : Voilà !
Vous pouvez retrouver le live-Report de cette soirée par ici, et en attendant de vous rendre à un concert on vous laisse avec le clip Back From The Start réalisé par Julien Cuny :