Solidays s’est ouvert vendredi 27 juin 2014 sous le soleil !
Entre les 27 et 29 Juin 2014, Les Insouciants se sont rendus à l’Hippodrome de Longchamp pour la 16e édition du festival Solidays, qui rendait cette année hommage à la figure de l’altruisme incarné, Nelson Mandela, sous le slogan « The fight must go on« . Retour sur le 27 Juin !
Le festival s’est ouvert par une conférence de presse de Bill Gates qui, en 2000, a créé avec son épouse la Bill & Melinda Gates Foundation, association ayant pour objectif d’apporter à la population mondiale des innovations en matière de santé et d’éducation. De notre côté, nous avons commencé cette première journée en douceur, en assistant à la conférence de presse de Cécile Cassel, quelques heures avant son passage sur scène avec son groupe Hollysiz ; l’occasion pour nous d’en savoir en peu plus sur l’artiste et son ressenti sur le festival.
Retrouvez l’intégralité de l’interview ici !
Il est maintenant temps pour nous de la découvrir avec Hollysiz en live. Arrivés un peu en avance alors que Breton termine son set sur une scène adjacente, nous assistons aux dernières balances avant que Cécile ne reviennent quelques minutes plus tard vêtue d’un short rouge – couleur phare de son projet – et arborant un ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida ; accompagnée de ses musiciens, elle entame son set en très grande forme. Elle n’aura de cesse de parler de sa fierté et de son émotion à jouer à ce festival, et constamment le sourire aux lèvres, fera danser les festivaliers aux sons électro de sa musique. Le public n’est d’ailleurs pas le seul à se déhancher, Cécile nous montrant ainsi toute l’étendue de son talent de danseuse ultra sexy ! Elle invitera ensuite sur scène une jeune rappeuse, Sianna Dwayna, qui devrait encore faire parler d’elle à l’avenir. Et même si nous partons avant la fin du set afin de retrouver son acolyte Yodelice sur une autre scène, nous n’avons aucun regret puisque nous savons d’ores et déjà que nous la retrouverons dès le lendemain en première partie d’Indochine au Stade de France. Nous avons cependant manqué le meilleur puisque la jeune femme est parvenue à faire s’asseoir un public entier avant de monter sur les épaules d’un homme, se baladant dans le public sur le titre Come Back To Me.
Après avoir traversé tout le festival pour aller à l’autre extrémité du site, nous arrivons juste à temps pour le set de Yodelice qui arrive sur scène très « stylé », avec une veste et un chapeau beige, pour conquérir un large public, largement féminin, mais pas que ! Déversant sa musique pop folk, Maxim Nucci fera le show avec ses musiciens et se jouera de son public, en leur faisant croire qu’il n’est pas très dynamique… Petit tour réussi car après quelques sifflements, le public se montre plus motivé que jamais, et surtout quand les premières notes de Sunday with the flu, titre qui l’a révélé au grand public, retentissent. Yodelice charmera ainsi son public et présentera plusieurs titres de son dernier album Square Eyes.
Pas le temps de souffler que nous nous rendons sur la scène suivante, qui est aussi la principale, pour assister à ce qui s’annonce comme un show hypnotisant du grand -M-. Matthieu Chedid n’a pas déçu et a proposé un set quasi parfait, reprenant tous ses plus grands titres de son entière discographie. Avec sa veste et sa guitare à paillettes, et ses lunettes illuminées, -M- s’amuse et « s’excite », accompagné de ses deux musiciens, qui eux-aussi feront le show. Laissés seuls sur scène, ils n’hésiteront pas à soulever la foule avec un excellent medley U can’t touch this-Jump-Killing in the name of-Seven nation army. On retiendra de ce show enflammé les titres Mojo en début de set, dont la célèbre danse sera reprise à la toute fin du concert par tout le groupe portant les fameuses lunettes en forme de M, et Mama Sam qui s’allonge, avec le fameux geste de la main demandé et enseigné par Matthieu Chedid, et parfaitement repris par tout le public – « encore, ça m’excite ! » Et on précisera que -M- aura également envie de vivre la ferveur de plus près, en n’hésitant pas à se plonger au cœur même de son public ; et se fera un plaisir de se la jouer à la Jimi Hendrix, reprenant son jeu de guitare avec les dents !
Alors que les Carbon Airways compte bien enflammer une autre scène, nous décidons de nous accorder une pause, les ayant déjà vu évoluer en première partie d’Indochine lors de leur participation au Black City Tour 1 mais également de Skip The Use récemment, la fratrie revenant tout juste de Coachella. Et si la température baisse légèrement dans l’air, elle n’a pas le temps d’en faire de même dans les corps, Shaka Ponk, qui eux aussi ont laissé leur chance aux Carbon Airways en début de mois, prennent possession de la scène principale avec pour seul but d’enflammer le festival pour l’un des temps forts de cette première journée. Le blanc semble être de mise lors de cette journée ! Après Yodelice, une bonne partie du groupe arrive vêtu de blanc, sur une scène entièrement décorée pour l’occasion, elle-aussi, tout en blanc. Shaka Ponk nous propose un set endiablé, un rock énervé, sans aucun temps mort, pour le plaisir de ce public déjà conquis qui n’hésite pas à pogoter devant un groupe qui ne cessera de lui demander de se lâcher. Les corps, le sol, tout vibre durant ce show, qui malheureusement sera entaché par une entame peu audible au niveau des voix ; il aura fallu 3 titres, ponctués à chaque fois d’un « on n’entend rien ! » et « le micro ! », pour que les équipes du son pallient à ce problème. Une amélioration aura bien lieu, mais nous resterons sur notre faim, notamment pour le jeu de guitare, passant presque inaperçu.
Le show se termine à plus d’1h du matin, et même si d’autres concerts ont lieu, nous décidons de quitter Solidays pour être en forme pour Day 2 !
Retrouvez toutes les photos de ce premier jour à Solidays sur notre Flickr!