Rock En Seine – Day 3

Rock En Seine clôt sa 12e édition sous les feux du rock !

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Après un samedi mitigé, Les Insouciants sont de retour au Domaine de Saint-Cloud pour le troisième et dernier jour du Festival Rock En Seine. Au programme, de belles découvertes et surtout beaucoup de rock !

 

Blood Red Shoes 

Le duo anglais a ouvert la Grande Scène en ce dimanche ensoleillé et chaud, avec un set toujours aussi impeccable. Les guitares et le chant de Laura-Mary Carter et la batterie de Steven Ansell ont mis le feu, reprenant ainsi quelques titres de leurs anciens albums, à l’instar de In Time To Voices sorti en 2012 dans leur setlist par exemple. Un rock toujours aussi sanglant et sensuel, présent dans leur dernier album éponyme paru cette année, et qui nous a bien séduit. Le set était un peu court, mais le sentiment que le duo avait rempli leur mission était bel et bien là.

Blood Red Shoes. Crédit photo : Marion Hermet

Blood Red Shoes. Crédit photo : Marion Hermet

 

Feu ! Chatterton

Feu ! Chatterton ouvre le festival en ce dimanche devant un public curieux à l’entente de calmes ballades qui ne sont pas sans nous rappeler Thiefaine ou encore Jean Louis Murat. Se laissant porter par les mélodies les premiers rangs se balancent langoureusement face à la scène de l’Industrie écoutant attentivement les paroles nous faisant pensées à Damien Saez.

 

To Kill A King 

A peine Feu ! Chatterton sorti de scène que Cloud Nothing s’empare de la Scène de la Cascade dans un rock agressif, nous rappelant quelques groupes que nous verrons plus tard dans la journée. Et si nous sommes prêts à nous exploser les tympans, nous poursuivons notre chemin jusqu’à la Scène Pression Live ou vont se produire To Kill A King accompagné de leur pop rock sympathique. Le soleil ayant fait son grand retour, c’est sans surprise qu’une bonne partie du public est resté assis pour les écouter tandis que les premiers rangs, eux, montrent avec ferveur leur encouragement au groupe, les guitares saturées raisonnant à volume raisonnable. Mais on doit l’avouer, si To Kill A King à marqué notre première belle découverte de ce dimanche, nous ne resterons pas jusqu’au bout, le nom d’Airbourne nous démangeant depuis le début de la journée.

 

Airbourne 

Dès plus attendus au Domaine de Saint Cloud, les Australiens de Airbourne on su montrer une fois encore leur capacité à faire le show, le chanteur et guitariste, Joel O’Keeffe n’hésitant pas à venir jouer dans le public alors qu’il se trouve sur les épaules d’un technicien. Il faut dire que l’homme est réputé pour ne pas hésiter à grimper sur les structures de la scène mais aujourd’hui rien de tel n’arrivera à Rock En Seine. Les guitares se déchaînent et, après avoir bu du vin à la bouteille, Joel se rendra au bout du proscenium ou il s’amusera avec une canette de bière qui finira par être propulsé dans les premiers rangs. Entre nous, on avoue s’être amusé de savoir que quelques fans de Lana Del Rey s’y trouvaient. Les titres s’enchaînent alors sans que l’on ne voit le temps défiler, en oubliant même de nous rendre sur la Scène de l’Industrie afin de faire la découverte du projet solo de Pierre Loustaunau (Crane Angels, François & The Atlas Mountains), Petit Fantôme qui a déjà bien fait parler de lui dans les médias. Et si François & The Atlas Mountains se produisait la veille sur la Scène Pression Live, ce sont trois des membres du groupe dont le chanteur, François Marry que le public aura eu l’occasion de retrouver sous ce projet.

 

Warpaint

Une fois notre dose de circle pit et slam assurée, nous prenons doucement le chemin de la Scène de l’Industrie ou les américaines de Warpaint sont attendues par un public venu les écouter en masse. Gardant nos distances, la déception se lira sur nos visages dès les premiers morceaux dont nous ne percevront qu’un « bruit », le son bien trop fort nous confortant dans l’idée qu’il vaut mieux se contenter des versions studios. Nous passerons donc notre route et en profiterons pour nous rendre du côté des expositions et des divers stands afin de nous occuper.

 

Warpaint. Crédit photo : Marion Hermet

Warpaint. Crédit photo : Marion Hermet

 

Brody Dalle

Énorme surprise de la journée, en supplément de Josh Homme, leader de Queens Of The Stone Age qui se produit en clôture du festival, Rock En Seine a décidé de miser sur la famille en programmant le groupe de sa belle, Brody Dalle, et une chose est sûre, elle n’a rien à envier à son mari, desservant un rock des plus énergique, le public se prenant rapidement au jeu, quelques slams naissants de-ci de-là. On restera d’ailleurs bouche-bée face à la voix de Brody qui dégage énormément et dont on serait presque jaloux ! Frustration donc quand sonnera la fin du set qui nous paraîtra trop court et qu’on aurait voulu voir durer encore des heures !

 

Selah Sue

Pour cette journée, le festival avait sorti le grand jeu du côté des artistes/groupes féminins : de Warpaint à Janelle Monae, en passant par La Roux ou Brody Dalle. Parmi elles, la belle Selah Sue a fait son grand retour en France sur la Grande Scène, après un premier album acclamé par la critique et le grand public il y a trois ans. Vêtue de noir et de talons nude,  accompagnée de ses musiciens; la belge avec sa voix rocailleuse, a mis tout le monde d’accord en interprétant son premier album et ses succès comme Raggamuffin ou Crazy Vibes, mais aussi de nouvelles compositions figurant sûrement sur son prochain album, qui devrait paraitre pour l’année prochaine. Des chansons bien accueillies par les nombreux festivaliers venus l’admirer.

Selah Sue. Crédit photo : Marion Hermet

Selah Sue. Crédit photo : Marion Hermet

 

Tinariwen

Après avoir vagabondé d’un stand à l’autre nous finissons par nous arrêter sur la Scène de l’Industrie ou se produisent les Tanariwen qui nous feront quitter la France pour des contrés lointaines, leur musique nous donnant sans conteste l’envie de nous déhancher sur des rythmes orientaux. On ne regrettera pas d’être venu les écouter alors que sur la Grande Scène joue Lana Del Rey et sa pop lancinante.

 

Lana Del Rey

Elle était attendue par beaucoup de festivaliers, et était l’une des attractions principales de cette cuvée 2014. C’est dès les premières notes de Cola, que la belle débarqua, suscitant de nombreuses émotions chez les fans : des cris, des « I Love You Lana » hurlés notamment. Vraie pop star, elle enchaine les tubes comme des petits pains, n’hésite pas à se balader vers les barrières pour récupérer des cadeaux de fans, faire de nombreuses selfies avec eux. L’américaine nous a laissé une prestation avec un petit goût amer. Dommage.

Lana Del Rey. Crédit photo : Marion Hermet

Lana Del Rey. Crédit photo : Marion Hermet

 

La Roux

En déboulant à nouveau dans l’arène avec un nouvel opus, cinq ans après le premier, Elly Johnson aka La Roux était attendue au tournant, malgré que ce second effort est un peu décevant, comparé au premier. Clôturant ainsi la scène de la Cascade en grande pompe, l’anglaise a tout de même prouvé qu’elle restait une bonne chanteuse en live, sortie des eighties, avec des hymnes faits pour danser surtout, à l’instar de Kiss and Not Tell, ou de son célèbre Bulletproof.

 

Queens Of The Stone Age

Après avoir savouré le show d’Airbourne, nous étions impatients de pouvoir profiter des Queens Of The Stone Age qui feront l’objet de notre clôture alors que les autres scènes proposaient une programmation plus électronique avec Cut Copy et Kavinsky. Fans de la première et dernière heures pourront d’ailleurs trouver satisfaction à travers leur set puisque aucun de leurs albums ne se verra épargné, la setlist débutant avec You Think I Ain’t Worth a Dollar, but I Feel Like A Millionaire avant que ne raisonne le maintenant célèbre No One Knows. Evidemment les titres du dernier opus en date …Like Clockwork se verront joués en majorité à raison de huit morceaux. Le tout s’enchaîne assez rapidement avec un public qui semble peu réceptif, n’entrant dans le concert qu’après 5-6 titres. Cependant notre déception ne durera pas puisque les anciens morceaux revenant à la charge, la foule finira par montrer sa présence à la bande de Josh Homme, un circle pit et des slams  naissant même de ci de là. Enfin raisonnera l’excellent A Song For The Dead connu pour sa majeure partie instrumentale mais aussi pour avoir été choisi par Airnadette comme titre final de leur comédie musiculte.

 

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