Une de nos lectrices était au Théâtre Les Etoiles pour voir Desert Pocket Mouse et Purple
Découvrez la soirée de Maîté au Théâtre Les Etoiles à travers son propre récit:
« A la station de métro Château d’Eau, on ne trouve essentiellement que des théâtres et des boutiques spécialisées dans les produits pour salons de coiffure. Mais nous on s’en fout des cheveux. C’est donc naturellement que nous avons poussé la porte du théâtre Les Etoiles pour aller écouter nos amis les Desert Pocket Mouse.
« Vous êtes chauds ce soir ! », bien entendu, que nous le sommes, dans le public. Mais surtout, ceux qui sont chauds, ce sont Stéphane et Maxime. L’énergie dégagée par les deux musiciens est assez incroyable, et ce dès le premier morceau. Celle de Maxime est évacuée à travers ses baguettes et ses pédales à son instrument, c’est précis, c’est maîtrisé, c’est bon. Celle de Stéphane est plus visible, puisque lui a le loisir de se déplacer dans l’espace. Le chanteur/guitariste danse, saute de la scène à plusieurs reprises et on apprécie le show. La scène est petite et offre un cadre mignon encadré de rideaux, contraste avec la musique rock et pulsée des DPM.
Le chant puissant de Stéphane rappelle ceux du plus blond Kurt, et pousse le Rock un peu plus loin, mêlant Black Keys, Queen, et des sonorités blues.
Comme au Main Square Festival, le groupe démarre avec Sixteen, titre punchy et efficace. On reconnait par la suite Hold on portée récemment par un videoclip inventif avec en background les paysages nordiques et lillois.
Coup de cœur également pour le titre Midnight Train qui met en scène un duo d’harmonicas, habile intro et fin qui démontre une fois de la plus la polyvalence des deux musiciens tout deux multi-instrumentistes.
Le concert se termine dans un dernier saut magistral de Stéphane, qui atterrit au milieu du public, guitare résonnante ! Un plaisir pour les oreilles, les yeux, et toutes les autres parties du corps.
Mais la soirée n’est pas terminée. Venu pour les Desert Pocket Mouse, nous découvrons Purple. Déjà une rumeur circule « il parait que la batteuse joue en soutif ». Voilà qui va plaire aux messieurs. Le groupe est composé de trois membres : Taylor Busby à la guitare et au chant, Hanna Brewer à la batterie et au chant et Joe « Prankster » Cannariato à la guitare basse. Tout trois venus de la ville de Beaumont, Texas et en tournée européenne jusque début avril, ils sont venus électriser Paris entre deux dates anglaises.
Dès leur entrée sur scène ils mettent à l’aise, à l’américaine : « the Desert Pocket Mouse was the shit ! Yeah ? ». Petite déception tout de même : la percussionniste est en T-shirt (cependant ça ne va pas durer longtemps).
Le moins qu’on puisse dire c’est que leur musique est puissante. Mélange de punk, mais aussi de funk (guitare basse groovie) et de rap, avec une influence perceptible des 90’, on pense à Rage against the machine ou le début des Redhot.
Le chanteur surprend par sa voix, étonnamment haute par moment, mais c’est surtout Hanna qui impressionne. Capable de taper sur sa batterie, tout en chantant, dansant et affichant un sourire éclatant, c’est une pile électrique ! Elle change l’image classique du batteur toujours en retrait en captivant l’attention et en intervenant en permanence entre les titres.
A la fin, nos oreilles sifflent, mais on a passé un super moment, catalysé par le jeu des lumières, agressif et entraînant, Hell Yeah. »
Maïté Pinchon
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