[LIVE REPORT] Beating Drum Night @ Le 104

Retour sur la soirée du label de Piers Faccini

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Soirée spéciale en ce vendredi 16 octobre 2015 au 104 à Paris. L’artiste anglais d’origine italienne Piers Faccini, qui réside depuis longtemps en France et qui a déjà cinq albums solo à son actif, a créé en 2013 son label Beating Drum afin d’avoir une parfaite autonomie dans la création et la production. Son dernier album Between Dogs & Wolves est d’ailleurs sorti en 2013 sur ce tout nouveau label personnel.
Ce soir-là, Piers Faccini avait invité 3 artistes signés ainsi sur Beating Drum, l’occasion pour Les Insouciants de voir en live la jeune artiste suédoise Jenny Lysander que nous vous avions présenté il y a peu, mais aussi de découvrir Horsedreamer et Yelli Yelli.

La salle 400 du 104 est une salle aménagée en soubassement, les 400 places assises alignées tout en hauteur surplombent une scène assez large. Une configuration qui confère un sentiment à la fois de proximité et de distance vis à vis des artistes présents.
Piers Faccini arrive sur la scène accompagné du batteur transalpin Simone Prattico dans un silence religieux. Le temps d’ajuster sa guitare et il entame Each Wave That Breaks issu de son album Tearing Sky sorti en 2006. C’est avec un titre solo qu’il a voulu débuter cette soirée spéciale pour lui et chère à ses yeux semble-t-il, durant laquelle il jouera également le rôle de maitre de cérémonie, car c’est à lui que revient la tâche de présenter les artistes suivants, ces artistes qu’il a signé sur son label Beating Drum.

Nous avons très fortement apprécié la manière dont s’est déroulée cette soirée, chaque artiste présenté par Piers Faccini se voyait interpréter quelques titres de leurs albums respectifs, pour ensuite être rejoint par l’organisateur pour quelques duos. Et la soirée Beating Drum nous est présentée comme « un songwriting à quatre voix qui vous embarque dans un univers plutôt typé: la Folk du 21eme siècle ».


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Première artiste à rejoindre la scène, Jenny Lysander a envouté la salle par son folk suédois, dont l’héritage provient clairement du folk américain des années 60-70; d’ailleurs, la voix de Jenny Lysander ressemble étonnamment à celle d’une grande signature folk, Joni Mitchell. Les premiers titres, c’est seule qu’elle les jouera, simplement accompagnée d’une batterie très discrète, devant un public silencieux, comme happé par la magie du moment.
D’allure très discrète et semblant très timide, Jenny Lysander trouvera tout de même le courage pour raconter une petite histoire personnelle qui l’a inspirée à écrire l’un des titres qu’elle nous proposera ce soir. Venue présenter son album Northern Folk sorti en avril de cette année, elle sera ensuite rejointe par Piers Faccini pour quelques titres en duo, deux voix qui se marient à la perfection.

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C’est ensuite au tour d’une autre voix complémentaire à celle de Piers Faccini de faire son entrée sur scène. Roger Robinson, présenté comme poète et parolier, s’installe à une extrémité de la scène pour nous présenter quelques titres issu de sa collaboration avec Piers Faccini, une collaboration qu’ils ont appelé Horsedreamer, comme Mexico et Bolder. Une belle surprise que cet artiste anglais originaire de Trinidad qui s’illustre dans la dub poetry.

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Dernier artiste a être présenté, Emi Hanak qui vient présenter un folk kabyle sous le nom Yelli Yelli, accompagnée d’une multi instrumentiste qui jongle entre ukulélé, batterie et flute traversière. Encore une très belle découverte ce soir, qui ne semble pas l’être dans la salle; en effet, il semble que beaucoup de personnes dans le public aient fait le déplacement pour elle, vu l’engouement qui se dessine à chacun de ses titres. Avec un premier EP sorti en juin cette année, Piers Faccini nous annonce que l’album est terminé et sa sortie est prochaine.

On l’aura remarqué, cette soirée aura été sous le signe d’une musique du monde. Et comme si cela ne suffisait pas, Piers Faccini terminera cette soirée avec une reprise de l’artiste réunionnais Alain Péters (expérience déjà vécu dans l’album Songs of Time Lost en collaboration avec Vincent Ségal), qui prouve que Piers peu facilement ajouter le créole dans son répertoire, et un titre aux rythmes africains pour lequel il s’accompagnera d’un bendir, tambourin d’Afrique du Nord, et pour lequel il n’hésitera pas à demander au public de descendre vers la scène pour danser en rythme avec lui.

La soirée se termine par une standing ovation bien méritée, pour laquelle Piers Faccini rappellera sur scène tous les artistes invités, avant une rencontre en toute simplicité à l’occasion de la vente des albums et de quelques autographes.

Nous ne manquerons pas de revenir vous parler de tous ces projets individuels orchestrés par Piers Faccini sur son label Beating Drum.

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