Terre lointaine et pleine de mystères, la Nouvelle-Zélande inspire à la rêverie et à l’évasion. Et Into Orbit contribuent à cet enchantement.
La Nouvelle-Zélande est une terre propice à l’évasion des sens et rien de mieux que d’écouter un bon disque post-rock en traversant les paysages incroyables à l’autre bout du monde.
Et ce n’est pas par hasard que l’on retrouve un grand nombre de groupes de rock instrumental, au sens large du genre, à travers tout l’archipel. De Jakob (Napier) à Hiboux (Wellington) ou encore Kerretta (Auckland) pour l’Île Nord en passant par Triumphs (Dunedin) et Troïka (Christchurch) pour l’Île Sud. Et la liste s’allonge encore.
Into Orbit est l’un d’entre eux. Et aujourd’hui l’on va s’attarder sur ce duo composé de Ian Moir à la batterie et de Paul Stewart aux guitares.
Estampillée « coolest little capital in the world », et personne ne contredira ce fait, Wellington abrite un noyau artistique particulièrement développé et Into Orbit contribuent amplement à cette créativité en diffusant leur paysage sonore depuis deux ans.
Le duo, qui a sorti un premier album intitulé Caverns en 2014, aborde la nouvelle année en dévoilant le premier titre de leur second opus. A cette occasion, Into Orbit sont repartis sur les sentiers néo-zélandais pour présenter Dark Matter à ses fans et c’est en commençant par la capitale que le duo à choisi de s’arrêter.
Les Insouciants, inlassables globe-trotters avides de découvertes, se sont rendus au live donné par Into Orbit le 29 janvier dernier au Valhalla, temple musical situé au cœur de la vibrante Welly.
Accompagnés d’une toile tendue en arrière-scène pour diffuser une cinématique ensorcelante qui laisse place à toute imagination, Into Orbit est un duo fusionnel où l’un réagit à l’autre, sans un mot ou un regard. Cette totale symbiose entre les deux hommes contribue à l’intensité musicale libérée lors d’un set tantôt atmosphérique tantôt caverneux. L’auditeur est alors plongé en immersion dans un paysage instrumental rythmé par des sonorités heavy et aériennes où les transitions trouvent un équilibre entre chaque morceau. Le son de Into Orbit passe progressivement d’un post-rock légèrement aérien à un post-metal profond et expérimental accueillant toutes possibilités de variation.
Chaque concert de Into Orbit est unique, intense et sincère. Pour la première fois lors de ce concert dans la capitale néo-zélandaise, le duo jouait son tout nouveau single et le test est passé avec la plus grande aisance où Dark Matter montre une nouvelle maturité et progression dans le son des Wellingtoniens.
Totalement déshumanisé, le son de Into Orbit oscille entre futurisme et retour aux sources, où la nature aurait repris ses droits. Quelque chose de post-apocalyptique ?
Visionnez ci-dessous, la vidéo de la version live de Dark Matter filmée par notre correspondante à Wellington en janvier dernier.
Quelques liens pour suivre Into Orbit : Facebook – Bandcamp – Youtube