La rédaction des Insouciants vous livre ses coups de coeur du moment !
Losing My Mind – Some Velvet Morning
Les londoniens de Some Velvet Morning ne vous disent peut être rien pourtant vous les avez certainement entendu à la radio ou à la télévision puisque leur titre How To Start A Revolution a été le morceau choisi pour représenter la marque de voiture Renault. Some Velvet Morning n’en est pas à son premier essai puisque le groupe qui a été fondé en 2005 a déjà deux albums à son actif. Le dernier en date Allies est sorti en France le 13 Mai 2013 quant à leur premier album Silence Will Kill You faisait son apparition en 2007. Nous avons choisi leur premier single Losing My Mind tiré de cet album pour vous faire découvrir ou redécouvrir ce groupe dont on a pas fini d’entendre parler puisque leur dernier single The Disappeared est sorti le 29 Avril !
Loudspeaker – MUNA
Ce trio pop dark – comme elles le définissent – débarque de Los Angeles et nous ramène dans les 80’s avec Loudspeaker, issu d’un nouvel EP à venir ce 6 mai. Katie, Josette et Naomi proposent un univers visuel inspiré des 90’s compilé aux sons synthpop nous rappelant Cocteau Twins ou Pet Shop Boys, et même les sœurs Haim à quelques détails près. Prochainement en tournée US avec BØRNS ou Miike Snow, elles seront à l’affiche du festival anglais The Great Escape ce mois-ci à Brighton, pour leurs premiers pas sur le sol européen.
Someone That Loves You – HONNE ft. Izzy Bizu
L’interprète du désormais connu White Tiger s’associe avec le duo londonien le temps d’un titre. On reconnait facilement la patte musicale de HONNE, soit une électro-soul langoureuse et souvent mélancolique. La voix d’Izzy s’accorde alors parfaitement à leur univers, apportant alors un petit côté lumineux. Someone That Loves You sent bon les couchers de soleil lors des beaux jours, ou alors les dimanches pluvieux. A vous de voir.
Cruel City – Augustines
Augustines, baptisé sous le nom de We Are Augustines au début de leur carrière en 2010, nous vient tout droit des Etats-Unis et de New York plus précisément. Ils signent leur premier album en 2011 nommé Rise Ye Sunken Ships, mais c’est en 2014 que sort Augustines dont est extrait Cruel City. On les retrouvera en juin pour leur nouvel album This Is Your Life, dont le premier single est déjà sorti When Things Fall Apart. Dans la foulée, il y a aussi les titres Chapel Song, Nothing To LoseBut Your Head ou Are we Alive qui sont à écouter.
La femme à la peau bleue (chez toi) – Vendredi sur Mer
Derrière Vendredi sur Mer se cache Charline Mignot, une jeune chanteuse suisse prometteuse. Un an après la mise en ligne de Mort/Fine, son premier single, elle récidive avec une summer ballad électro chill, à la fois sensible et nostalgique. Une petite touche early 90’s, un artwork électrique et graphique, que des fragments hypnotisants. Future révélation de la pop électro francophone ? La réponse est oui, sans hésiter.
Ter Centre – Tim Dup
Des textes balancés, aussi vides d’intérêt que lourds de noirceur. Tim Dup nous dévoile son « train-train quotidien » comme il l’appelle. Au delà des mots crus et ingrats se dégage une certaine poésie, comme si la misère et l’ennui avait quelque chose à nous raconter. Et si dans le brouhaha quotidien se révélaient les traits d’un triste tableau ? « C’est tout un monde que tu traverses quand tu prends le Ter-Centre »
Jungle Time Blues – The Wealthy Hobos
Même si l’on pourrait croire avoir affaire à un groupe américain de la trempe des Wanton Bishops ou ZZ Top, c’est bien en France que sont basés The Wealthy Hobos. Formé en 2014, ce trio parisien réunissant Sacha (chant, guitare, harmonica), Léo (choeurs, lead guitare) et Slim (batterie, percussions), qui est d’ailleurs à l’initiative de ce projet blues/rock, a très rapidement composé quelques morceaux et joué dans la rue avant de se produire dans des bars. Ils déchargeront d’ailleurs leur énergie sur les scènes de l’International le 6 Mai ainsi qu’au Bus Palladium le 25 Juin. En attendant, nous ne pouvions décemment clore cette playlist sans eux, dégustant Jungle Time Blues, titre issu de leur premier album autoproduit Everybody Needs Some Change sortit début Février, et qui, dès les premières notes nous laissent parfaitement imaginer ce que serait le mélange de leurs saveurs couplées à celles de Black Minou et The Dukes.