[Live-Report] Retour sur Europavox 2016 !

Claques, déceptions, fromage et effervescence au programme. 

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Les découvertes européennes se sont bousculés le temps d’un long et bon week-end à Clermont-Ferrand. Et même si le temps pouvait être menaçant – mais heureusement, aucune averse importante de pluie n’était à signaler – les festivaliers ont tout de même succombé à la programmation éclectique : les longues files d’attente pour les soirées avec Nekfeu ou Louise Attaque (entre autres) au Forum en témoignent. Nous avons pu faire le plein de découvertes et de têtes d’affiches enrichissantes made in EU. Allez, c’est parti !

D’abord, on retiendra le warm-up électro organisé deux semaines auparavant dans un train à la gare de Clermont-Ferrand : entre deux tracks de Flume et The Shoes, on a pu chiller en toute tranquillité en écoutant la sélection du clermontois Leono. La prestation ô folle et rock n’roll de The Last Shadow Puppets le jeudi soir fait également partie de nos moments préférés de cette édition. Alex Turner et Miles Kane aux pays des volcans, l’occasion était bien trop rare pour rater cette soirée qui s’annonçait déjà grandiose. La Grande Coopé, pleine comme un oeuf, s’offrit un moment de pur amour et d’humour avec un duo bien en forme. Par contre, on n’a pas vraiment apprécié la première partie, Youth Disorder, trop prétentieuse à notre goût.

Mais surtout, c’était quoi nos coups de coeur de cette édition ? Nos déceptions – nombreuses, hélas – ? Les surprises ? Les Insouciants vous font un bon récap de ce week-end, à base de minis croque-monsieur au bleu et de guirlandes lumineuses.

LES COUPS DE COEUR

Yak

Yak

Pas mal emballés par la soirée Electrovox Party du vendredi, nous nous devions de revoir The Shoes en concert. Leur prestation au Printemps de Bourges était tellement parfaite que le passage était presque obligatoire. Rien à dire sur la scénographie, un bon bouillon de pop culture comme on les aime, un apéro improvisé entre quelques problèmes techniques, on a d’ailleurs regretté l’absence du fameux Chickenzilla. Allez, on vous pardonne. Le samedi, ça pouvait être le jour des raviolis mais c’était surtout le jour où on s’est le plus régalé : il fallait parler de Dionysos, absolument. Derrière ce dernier album – Vampire de l’Amour – pas très joyeux et rempli de spleen autour d’un combat de vie,  Mathias Malzieu et son équipe vont montrer le contraire sur scène. Un concert rempli d’espérance, de partage, et même d’étonnement. Et juste avant, c’est sur la scène Factory qu’il fallait être : le vent de fraîcheur venait d’Angleterre et était signé Yak. Une prestance sauvage, bien prometteuse. Preuve que d’une : le rock – aux accents psychés – n’est pas définitivement mort, de deux : la programmation des scènes gratuites de cette édition était… à la hauteur de nos espérances. Exemple avec les merveilleux croates de Zen et la pop-électro supersonique de Svper, duo espagnol à surveiller.

LES SURPRISES

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Le Colisée

On attendait certains artistes de pied ferme… mais certains ont tout de même volé la vedette dans ce top ! Ceux qu’on ne soupçonnaient pas et qui défoncent tout en un set. Le vendredi, le duo amoureux LUH avait la lourde tâche d’ouvrir la soirée au Forum. Et voilà qu’on aperçut la force d’Ellery James Roberts, feu-Wu Lyf, et la puissance de son acolyte Ebony Hoorn. L’ensemble est alors lourd, comme fou, et cela fait un énorme bien. De même pour Le Colisée, avec une mise en scène cosmique et éclatante, avec des compositions francophones de toute beauté. David, le frontman de ce groupe venu de Bruxelles, était d’une nature enchantante et de bonne humeur. Les bonnes ondes c’est tout aussi bien. Le lendemain, place à la pop psyché des Pauw ! Un petit retour dans les seventies s’impose : leur set nous a pas mal étonné, c’est languissant mais tout aussi entraînant. Arrive le dimanche, on avait tout de même hâte d’assister à la performance de Jain. Révélation frenchy de ces derniers mois, elle a pulvérisé tout en une quarantaine de minutes. Son show ? Une vraie ode à la joie, au feel good. Souriante et talentueuse, on ne pouvait pas rêver mieux comme ouverture pour la soirée avec Louise Attaque en headliner. Un peu de métal pour refermer cette parenthèse : les luxembourgeois de Scarred. On a bien bien kiffé, s’il fallait résumer le set en une seule phrase. Du bon métal, une synchronisation de secousse de cheveux, le festival s’est fini comme sur des roulettes pour nous.

Jain

Jain

LES DECEPTIONS

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All Tvvins

Et puis, certains nous ont laissé sur notre faim, ou nous ont tout simplement déçus. Si le vendredi n’était pas catastrophique à 100 % ; à part pour Sara Hartman, où l’accrochage n’était pas évident, les deux jours suivants étaient tout de même rempli de coups ratés. Certains artistes passent bien en studio… mais en live, c’est autre chose. On pense aux irlandais de The Academic, un mélange entre rock pour teens pas vraiment terrible, malgré la bonne prestance des membres. Même son de cloche pour Soom T, où le public n’était vraiment à fond… nous y compris, trouvant la prestation vide. Le dimanche, les concerts des All Tvvins et Bags nous ont moyennant convaincus : l’ennui nous guettait en permanence…

N’empêche, on a passé un bon week-end à savourer de bons et moins bons lives : on remet ça l’année prochaine ?

Pauw

Pauw

Retrouvez toutes nos photos du festival sur Flickr :

Vendredi / Samedi / Dimanche 

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