Retour sur un concert que nous avons bien fait de ne pas rater!
© Stephan Zimmerli
Jeudi 12 octobre 2017, Les Insouciants se sont rendus à La Maroquinerie à Paris pour assister au concert de Gunwood.
Nous avions vraiment apprécié leur premier album, Traveling Soul, sorti plus tôt cette année, en découvrant un groupe français aux sonorités folk rock, teintées de blues et bluegrass. Nous n’avions malheureusement pas pu assister à leur set à Rock en Seine l’été dernier; il était donc impensable de passer à côté de cette soirée!
Il y avait une première partie, assurée par Cory Seznec, en duo avec un percussionniste, mais nous ne sommes arrivés qu’à la toute fin du set; nous n’en parlerons donc pas.
La Maroquinerie est bien remplie pour accueillir le trio Gunwood et on se sent tout de suite dans une ambiance chaleureuse et amicale. A l’extinction des lumières, David Jarry Lacombe arrive sur scène et s’installe derrière sa batterie, suivi par Joao Francisco « Jeff » Preto qui se lance dans un solo de basse avec…une baguette de batterie! Et en quelques secondes, on se dit que nous allons assister à quelque chose d’assez intense. La suite ne nous décevra pas.
Gunnar Ellwanger arrive ensuite sur scène et le concert débute avec Hey Little Brother. Les titres vont s’enchainer avec ferveur, l’intégralité de leur album Traveling Soul sera joué ce soir, entre balade folk (Afraid of the Dark) et rock puissant (Rescue). Gunnar, à la tête de Gunwood, ne cesse de mettre en avant ses 2 acolytes, en les présentant chaleureusement et en n’hésitant pas à dire que sans eux, Gunwood ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
Tout au long du set, on ressent une amitié sincère et indéfectible, un plaisir intense à jouer ensemble, et une envie toute particulière de partager tout cela avec nous, public. Il n’y aura aucun temps mort, chaque titre sera joué, interprété, délivré avec véhémence; pour preuve, le trio finira en nage. Entre les titres, nous avons droit soit à l’historique des chansons, soit aux remerciements à toute l’équipe, sans oublier le son et les lumières, soit des encouragements pour nous, public, à nous lâcher complètement.
Le moment fort de la soirée sera lorsque Gunwood entonnera Rainchild, avec le public, en communion, se balançant de gauche à droite et en faisant les chœurs sous les « la la la la la la ».
Et pour couronner cette belle soirée, nous aurons aussi droit à une reprise pas banale, avec Girls Just Wanna Have Fun de Cindy Lauper, mais à la sauce Gunwood.
Gunwood, c’est trois personnalités différentes, mais tellement complémentaires.
Gunnar, la force tranquille, passe de la guitare électrique à électro acoustique, nous emporte avec sa voix rauque, mais n’oublie pas de nous encourager à leur transmettre à notre tour notre énergie. David, tapi dans l’ombre, ne fait pas figuration, et démontre toute sa force derrière sa batterie, en passant sur clavier de temps à autre. Mais celui qui est bel et bien rempli d’électricité, c’est Jeff, qui passe de la basse au banjo, ou encore de l’harmonica aux percussions; tour à tour contorsionniste et clown, nos yeux ont quand même du mal à se détacher de lui.
Mais ce qui nous a réellement fasciné, ce sont ces harmonies, avec leur trois voix qui se marient à merveille, mais aussi cette capacité à avoir ces 3 instruments comme une seule entité.
La comparaison va peut être paraitre ridicule, mais si jamais vous avez déjà vu le dessin animé Les Douze Travaux d’Astérix, alors rappelez-vous de l’épreuve qui est d’affronter les prêtresses de l’île du plaisir, avec leur pouvoir enchanteur…
Voilà, devant Gunwood, nous sommes tombés dans leurs mains et avons été comme hypnotisés et happés par ce voyage musical.
Gunwood est en tournée, allez jeter un œil à leurs dates, peut-être qu’ils jouent près de chez vous!
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Les Insouciants 